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 | Olliver Dyens (Canada), Après des études de cinéma (aux universités Concordia et Montréal), il a obtenu son doctorat de l'Université de Montréal avec une thèse portant sur l'impact des nouvelles technologies sur la représentation. Ollivier Dyens a enseigné à l'Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse et à la Louisiana State University à Bâton Rouge. Il occupe présentement un poste de professeur agrégé au département d’Études françaises de l’Université Concordia. Ollivier Dyens a créé une revue: Feux chalins, seule revue littéraire française de Nouvelle-Écosse et deux sites web : Chair et Métal (www.chairetmetal.com) revue en-ligne qui analyse la société machine contemporaine et qui s’est méritée de nombreux prix internationaux dont ceux de meilleur site du mois du Monde Interactif et de meilleur site littéraire de La Presse de Montréal et Continent X (www.continentx.com) qui examine, de façon littéraire et visuelle, le processus d’acquisition de connaissances dans l’univers électronique.  Ollivier Dyens est l'auteur de : -Prières, recueil de poésie publié aux Éditions du Vermillon; -Les Murs des planètes suivi de La Cathédrale aveugle (textes et cédérom), recueil de poésie multimédia publié chez VLB Éditeur. -Chair et Métal: Évolution de l'homme, la technologie prend le relais, ouvrage qui a lancé, en mars 2000, la nouvelle collection Gestations chez VLB Éditeur et qui s’est mérité le prix du meilleur essai de la Société des écrivains canadiens (section Montréal). Cet ouvrage a aussi été traduit en anglais et publié chez MIT Press. -Les Bêtes, recueil de poésie publié aux Éditions Triptyque. -Continent X , vertige du nouvel Occident (VLB Éditeur). 
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 Le corps numérisé : Chirurgie esthétique et chair sans mémoire De         nombreuses branches de l'art contemporain ne s'incarnent plus dans la         matérialité mais se projettent plutôt dans l'éthéré         du numérique, cet art sans fond qui se manifeste dans le jaillissement         momentané de photons sur la pupille. Reflétant la société         actuelle, dans laquelle disparaît la notion d'individu, pilier de         la conception de l'humain depuis la renaissance, l'art numérique         propose un monde transparent et contaminé où les frontières         entre espèces deviennent liquides. Face à cette liquéfaction         du corps et de ses représentations, une nouvelle expression artistique voit le jour         : celle de la chair comme canevas, comme support, comme papier, celle         de la chair sur et dans laquelle s'écrivent les inquiétudes         et détresses de la société actuelle. À travers         les biotechnologies, le corps devient le matériau de base de la         recherche sensible et émotive humaine. Le corps cloné, manipulé         génétiquement, fertilisé artificiellement, le corps         soigné chimiquement est à la fois matériau, matière         et sujet d'un nouveau questionnement métaphysique : celui de la         matérialité, de la réalité et de la véracité         de l'individu. Les biotechnologies sont moins une démarche scientifique         que le dévoilement d'un questionnement charnel (littéralement)         sur l'unicité, la matérialité et la spiritualité. | |